LES PATHOLOGIES DES ORGANES
GÉNITAUX
EXTERNES
Epidemiologie
Le cancer du testicule est un cancer relativement rare (1 à 2 % de l’ensemble des cancers de l’homme).
C’est néanmoins le cancer le plus fréquent chez les hommes entre 15 et 35 ans. 85 % des hommes diagnostiqués ont entre 15 et 49 ans.
Parmi les facteurs de risques connus, on retrouve l’hérédité au travers du lien de sang masculin et les antécédents personnels (atrophie testiculaire, cryptorchidie, ectopie, syndrome de Dysgénésie testiculaire).
diagnostic
La découverte d’un cancer du testicule est généralement faite par le patient lui-même, qui remarque une masse dure dans un testicule. Mais une masse du testicule n’est pas toujours synonyme de cancer. Il arrive parfois que la découverte d’un cancer se fasse de manière fortuite, lors d’un examen d’échographie réalisé pour un trouble de la fertilité ou un traumatisme du testicule.
D’autres signes peuvent se manifester :
- sensation de lourdeur dans les testicules ;
- gêne ou une douleur qui persistent dans le temps ;
- le testicule dans son ensemble peut gonfler et augmenter de volume, parfois de façon soudaine.
Le diagnostic repose sur la palpation, qui confirme la présence d’une masse anormale. Celle-ci est alors analysée par échographie.
Des examens biologiques, une prise de sang est effectuée pour mesurer les marqueurs du cancer du testicule, sont également pratiqués de même qu’un bilan d’extension, à la recherche d’éventuelles métastases.
La guérison est assurée dans plus de 90% des cas.
Traitement
Avant toute démarche d’ordre thérapeutique, les patients se voient proposer la conservation de leur sperme au cas où leur fertilité serait impactée par les traitements. La prise en charge débute ensuite avec la chirurgie qui consiste à retirer le testicule malade par une petite incision en bas de l’abdomen. Le chirurgien récupère la totalité du cordon du testicule et place, si le patient en a exprimé le souhait, une prothèse testiculaire. Cette intervention est facile, réalisée en ambulatoire, la cicatrisation est rapide et engendre peu de douleurs. Le patient reprend rapidement sa vie courante.
Quand le cancer est plus avancé – il s’étend en remontant le circuit de lymphe qui va des testicules vers l’abdomen plus que par le sang vers les autres organes – et que le patient présente des métastases, la maladie fait intervenir d’autres spécialistes (oncologue, radiothérapeute). La chirurgie est alors suivie d’une chimiothérapie associée éventuellement à une radiothérapie
Sources: UROFRANCE
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