Les pathologies
de la prostate
Le cancer de la prostate
Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquemment diagnostiqué chez l’homme.
Il s’agit du 2e cancer le plus mortel et touche principalement les hommes de plus de 50 ans. Au moment du diagnostic, 60% des patients sont âgés de 70 ans ou plus.
Les patients ayant des antécédents de cancer de la prostate dans la famille sont plus à risque de développer la maladie. Les hommes ayant des origines africaines ou certaines prédispositions génétiques sont également davantage sujets à ce cancer.
Diagnostic du cancer de la prostate
Le diagnostic peut être posé après consultation pour divers symptômes, comme une hématurie , des difficultés à uriner (troubles mictionnels) ou des douleurs. La plupart du temps, le diagnostic se fait au cours d’un contrôle sans que le patient ne présente de symptômes.
Dès l’âge de 50 ans (voire plus tôt en cas de présence de facteurs de risque), un contrôle médical régulier est recommandé. Grâce à une prise de sang pour mesurer le taux de PSA et un examen de la prostate par toucher rectal , il est ainsi possible de détecter de manière précoce un cancer de la prostate. Si les résultats de ces examens sont anormaux, le ou la médecin prescrit une imagerie de la prostate par IRM, puis, le cas échéant, une biopsie de la prostate. Ce dernier examen est le seul qui permet de poser le diagnostic de cancer de la prostate avec certitude et de déterminer son degré d’agressivité.
Si un cancer de la prostate est diagnostiqué, d’autres examens peuvent être demandés afin de s’assurer de l’absence de métastases , comme la scintigraphie osseuse ou encore un scanner ou un PET-Scanner.
La détection précoce diminue la mortalité de façon significative.
Traitement du cancer de la prostate
Le traitement dépend du stade et de l’agressivité de la tumeur.
Il existe plusieurs moyens de traiter un cancer de la prostate. Il est possible d’effectuer une ablation chirurgicale de la prostate (prostatectomie). L’opération est réalisée le plus souvent par voie mini-invasive robot-assistée ou en coelioscopie 3D. Une radiothérapie, une hormonothérapie ou une chimiothérapie peuvent également être administrées, soit de manière isolée, soit en combinaison les unes avec les autres.
Lorsque le cancer de la prostate est de petite taille et de faible agressivité, l’option la plus couramment choisie reste une simple surveillance du cancer, sans aucun traitement immédiat. En effet, les risques de progression de cancers indolents sont extrêmement faibles.
A la clinique, la prise en charge d’un cancer de la prostate est discutée en réunion de concertation pluridisciplinaire qui réunit les experts et expertes des services d’ oncologie, d’ urologie, de radio-oncologie, de médecine nucléaire et d’anatomopathologistes.
L’hyperplasie bénigne de la prostate
L’hyperplasie bénigne de la prostate ou adénome de la prostate est caractérisée par une augmentation du volume de la prostate. Elle entraîne une obstruction progressive du passage de l’urine, avec les symptômes qui y sont associés (difficulté à vider la vessie, fuites urinaires, etc.). Elle concerne 50 à 60 % des hommes dans la tranche d’âge des 60-69 ans et 80 % des plus de 70 ans. Elle n’est pas liée à la présence d’un cancer de la prostate.
Bien qu’elle ne mette pas en danger la vie du patient, elle peut provoquer l’apparition de troubles gênants au quotidien.
Symptômes de l’hyperplasie bénigne de la prostate
Les symptômes sont liés à la difficulté de vider la vessie du fait de son obstruction. Le jet urinaire devient difficile, avec des interruptions, entraînant la sensation que la vessie n’est pas complètement vidée. Par conséquent, le besoin d’uriner devient plus fréquent ou urgent, de jour (pollakiurie) comme de nuit (nycturie). Des fuites urinaires peuvent survenir.
L’évolution de l’hyperplasie bénigne de la prostate peut s’aggraver. Les complications possibles sont :
- présence de sang dans l’urine (hématurie)
- calculs dans la vessie
- infections urinaires
- rétention urinaire
- insuffisance rénale .
Traitement de l’hyperplasie bénigne de la prostate
L’urologue évalue la sévérité des symptômes, effectue une débitmétrie , puis mesure l’efficacité de la vidange de la vessie par une échographie .
Au départ, le traitement repose sur la prise de médicament.
En cas d’échec du traitement médicamenteux ou de complications, le traitement est chirurgical. Généralement, une désobstruction de l’urètre par ablation (résection ou vaporisation laser) ou par énucléation laser (HoLEP) du surplus de tissu prostatique est réalisée. Selon le volume de la prostate et les comorbidités , l’opération peut être réalisée par endoscopie, laparoscopie ou laparotomie .
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