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ÉPIDÉMIOLOGIE

L’incidence (nombre de nouveaux cas/an) en France est de 12 000.
Les principaux facteurs de risque sont, d’abord, le tabagisme (facteur majeur), et dans une moindre mesure, l’exposition aux amines aromatiques (colorants des peintures, teintures,…).

DIAGNOSTIC

Symptômes

L’hématurie macroscopique terminale (sang visible dans les urines en fin de miction) est le signe clinique le plus fréquent. Des signes d’irritation vésicale (impériosités,…) sont présents dans 5 à 20% des cas.

Endoscopie-imagerie

La cystoscopie (endoscopie sous anesthésie locale en consultation) est un examen clé, associée à l’échographie. Un scanner de l’appareil urinaire (uroscanner) peut être indiqué pour évaluer l’ensemble de l’appareil urinaire.

Résection trans-uretrale de vessie (RTUV) = geste diagnostique et thérapeutique

La résection des lésions (RTUV), sous anesthésie générale ou loco-régionale, est indispensable afin d’enlever le (ou les) « polype(s )» visible(s) qui seront ensuite confier à l’anatomopathologiste pour examen au microscope. Celui-ci est essentiel car il déterminera la profondeur d’implantation du polype dans la paroi de la vessie, clé du traitement ultérieur et du pronostic.

En effet, la question est : le polype atteint –il, ou non, la couche profonde, musculaire, de la paroi vésicale ?

Traitement

Si le muscle vésical prélevé est indemne de toute tumeur, un traitement « conservateur » est la règle.
Il faut ici toutefois distinguer les tumeurs superficielles et les tumeurs intermédiaires (atteignant le chorion, couche intermédiaire entre la superficie et le muscle, tumeurs plus agressives).

Ces tumeurs superficielles ou intermédiaires « non infiltrantes » (n’infiltrant pas le muscle profond), ayant un potentiel élevé de récidives, une surveillance régulière (cystoscopie, cytologie, échographie) est essentielle, et un traitement réduisant le risque de récidives peut être indiqué (instillations intra-vésicales hebdomadaires, en consultation, de mitomycine ou de BCG).

Si le muscle est atteint (tumeur infiltrante), un traitement plus lourd est requis (après bilan par scanner thoraco-adomino-pelvien).

La chirurgie d’ablation de la vessie, cystectomie totale (+ reconstruction d’une nouvelle vessie ou dérivation externe) est le traitement de référence.

A la clinique, cette chirurgie, complexe et lourde, est effectuée à l’aide du Robot, améliorant ainsi le geste et les suites opératoires.

En cas de refus par le patient ou si celui-ci est inopérable (selon l’âge, les pathologies associées), un traitement associant une radiothérapie et une chimiothérapie est proposée mais avec des résultats moins satisfaisants.

Un suivi régulier à long terme est requis dans tous les cas.

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